Destiny of the Shinobi
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 .: Hiwatari Gota :.

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AuteurMessage
Hiwatari Gota
Modérateur | Traître à l'Asuka | Chef des déserteurs
Hiwatari Gota


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Date d'inscription : 12/11/2009

Feuille du Shinobi
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MessageSujet: .: Hiwatari Gota :.   .: Hiwatari Gota :. Icon_minitimeVen 13 Nov - 0:28

Présentation de Hiwatari Gota


.: Hiwatari Gota :. Hiwatari

1. Votre personnage

Nom :

Hiwatari

Prénom :

Gota

Surnom :

Goen, mais ne vous avisez pas de le dire devant lui, ça pourrait le vexer et lui donner envie de vous envoyer faire une visite précipitée chez le dentiste...

Sexe :

Masculin.

Âge & Date de Naissance :

23 ans, né un 31 août, à une époque troublée...son calendrier lui-même n'est pas fort à jour, et cette date n'est qu'un résultat d'estimations...

Village :

Aucun.

Aspirations :


Devenir le plus puissant shinobi qui ait jamais été en écrasant toute opposition... En réalité, c'est ce qu'il pense désirer. Sa vie est guidée par le mensonge de ce désir qu'il impose à son esprit, pour masquer la honte du premier: servir son maître noir jusqu'à la mort.
Il ne l'aime pas, le hait, mais n'a jamais pu se séparer de ce sentiment de soumission, de servilité, de cette torpeur qui enserre sa poitrine quand il se trouve à ses côtés. En réalité, l'effroi enfoui et l'angoisse le poussent à respecter cet homme, et à désirer sa puissance. Pas d'un désir passionné, mais par une sorte d'aspiration lente et douce, comme une flammèche dévore lentement un grand arbre. Le dépasser et le tuer, voila ses aspirations. Cependant, il a honte de ce qui serre son cœur, d'être ainsi asservi et, comme pour masquer ses troubles et se mentir à lui-même, il clame bien haut et fort n'aimer que la destruction et se complaire dans sa propre puissance...apparences ? Très probable. Mais détruire est aussi un but en soit, mensonge ou pas, et il a bien réussi à leurrer ceux qui le suivent jusqu'ici...


Craintes :

Ce maître de guerre ne semble craindre aucune menace: immonde, fort et cruel, il regarde toute chose, grande ou petite, avec le même regard impertinent et provocateur. Mais au fond de cette âme rebelle se cache un homme fier, vite courroucé... Cela pourrait le mener à sa perte, car son maître n'apprécie pas son air de défi permanent ; c'est d'ailleurs de ce maître obscur qu'il a réellement peur, craignant son châtiment plus qu'aucune chose...oh si! Se faire chasser, mourir perdu, dépouillé de ses rêves bas-de-plafond, oppressé et écrasé sous le poids d'une solitude dont il feint de n'être affecté: c'est en fait pour ça qu'il suit cet homme : seuls les êtres forts sont dignes d'être en sa compagnie... Or, il est le seul être qui l'égale, et le surpasse, à ses yeux... Et cela pose problème.


Manies :

Ajuster une cigarette sur ses lèvres qu'il brûle instantanément de ses pouvoirs, pour se donner un style maléfique. Ne le lui faites pas remarquer, il se vexerait, et vous finiriez bien vite comme le tas de tabac en cendre qui lui pend à la bouche. Outre cette manie de mâchonner ses cigarettes incandescentes, il aime encaisser le premier coup dans un combat, pour jauger son ennemi et le railler en l'impressionnant de sa résistance hors du commun. Vantard, mais assez doué pour se le permettre, heureusement pour lui.

S'énerver et s'outrager pour un rien est aussi un trait assez virulent de sa personnalité, et il est utile de noter que sa manie la plus voyante est celle de frapper sans retenue qui oserait le critiquer sur quoi que ce soit. Avec lui, un conseil, modérez vos propos, si vous voulez vivre vieux.


Description physique et vestimentaire :

Ni trop grand, ni trop petit, cette homme, du haut de son mètre quatre-vingt ne domine pas énormément de monde. Il a tendance à considérer hautains ceux qui le regardent de haut, que leur sentiment soit volontaire ou pas. Et dans ces cas-là, il fait rapidement fuser ses poings gantés de cuir dans le visage du pauvre hère l'ayant considéré sans précaution. Véhiculés par ses puissants bras, musclés sans être trop épais, il ne manquera pas d'accorder au malheureux un congé peut-être mérité, et de magnifiques vacances que le privilégié passera allongé dans un lit d'hôpital, si pas de morgue.
Son torse est lui aussi robuste, sa taille fine mais bien campée sur ses jambes arquées, solides comme le roc mais souples comme la flamme. Sans être très large, il ne peut pas être appelé maigrichon, et sa stature est athlétique. Célérité et force s'allient dans le corps de ce jeune homme vif et soigneux de sa condition physique.
Centre de ses pensées à vrai dire fort limitées, sa tête est proportionnelle à son corps et ses traits rudes. Son visage, aux contours finement définis, est une peinture même de sa personnalité, comme s'il avait été prédestiné à sa nature violente et peu réceptive : son sourire est mauvais, sans être sournois, montrant ses dents pointues entre lesquelles pendant souvent une cigarette, ses yeux larges brûlent du feu qui le consume, et l'orange de ses pupilles est souligné adroitement par ses épais sourcils. Il porte ses cheveux châtains assez longs, laissant tomber des mèches sur son front, mais les relevant vers sa nuque par un chignon à la mode Edo, dépassée mais témoignant de son attrait pour l'honneur et la guerre.
Parlons un peu de son style vestimentaire : loin d'être exhibitionniste, Gota se vêtit cependant très peu, sans nulle pudeur : si le bas de son corps est recouvert d'un pantalon orange bouffant terminé par de sombre bottes de cuir remontant jusqu'aux genoux, son buste est lui nu. Mis à part quelques couches de bandages faisant jonction entre sa ceinture et ses solides muscles abdominaux, il laisse son torse à l'air, souvent étouffé par la chaleur qu'il émane lui-même. Quand il est de sortie, il enfile son sempiternel manteau bleu-marine, frappé de sigles de métal représentant le camp qu'il soutient, le sien et celui de son maître. Ce manteau, d'apparence militaire de part les symboles qui y sont cousu, à traversé une partie de l'histoire de Gota et a vécu avec lui de nombreuses aventures plus ou moins périlleuses. Il ne faut cependant pas penser que le jeune homme ait un quelconque attachement à cette veste rigide ... Il la porte parce qu'elle lui donne un style, voila tout.


Description psychologique (10-15 lignes minimum) :


________________________________________

Histoire – passé et présent de votre personnage :


Chapitre 1 : Enfance

Savez-vous ce qu'est le noir, savez-vous ce qu'il est vraiment, profondément, à sa racine ? Assurément, vous l'avez su, puisque tout être est un jour passé par le stade où conscience et âme ne sont pas encore unies, et où les êtres ne sont pas plus grand qu'un ongle de nouveau-né. Cependant, leur génitrice heureuse leur porte matière à développer en quantité suffisante pour que bientôt ils s'échappent de la noirceur et de l'ombre qui les retient des mois durant. Et, quelle que soit sa nature, l'être humain ne peut nier avoir vécu en son parent et avoir un jour dû sa vie à deux de ses pairs. Ceci parait anodin, bien sûr, mais certains n'osent penser qu'ils aient pu être dépendants, subordonnés à un organe plus fort tandis que leur propre vie n'était que faiblesse et ignorance. Peut-être la vraie ignorance ne s'est-elle pas effacée, et elle est la véritable faiblesse. Le sage ne s'offusquerait pas. Mais voila, ceux que nous remarquons bien sûr ne brillent pas par leur sagesse et la vertu de leurs jours, mais par des flammes plus vives de passion et d'envie.

Gota naquit le 31 août d'une année folle, vingt-trois ans auparavant, dans un chaumière de paysans pauvres et rudes. L'accouchement se déroula difficilement, et la vie du nourrisson ne fut mise hors de danger qu'après plusieurs heures de lutte acharnée, au cours de laquelle la jeune mère rendit l'âme, éreintée, à bout de force. Le jeune garçon découvrit le monde très tôt, contraint à aider son père, charpentier à l'air un peu bonhomme mais assez taciturne, dans ses travaux dès l'âge de 4 ans. Bien que Gota eut eu un tout autre souvenir de son enfance, rêvant tous les jours de palais et de noblesse, il se convainquit que le vieil homme devait être celui qui lui avait fait ce cadeau si empoisonné qu'était la vie. Calvaire infâme, car, si le charpentier n'avait pas de consistance véritable, son propre père en avait une, et sa constitution d'acier associée à ses manières bourrues lui assurait un respect certain auprès de sa femme et de son fils. Sa rigueur et sa violence le contraignaient souvent à battre son petit-fils, "pour son bien", de toutes les façons imaginables, afin de lui "forger le caractère". Bien que Yû (c'était le nom du père du petit Gota) n'était pas particulièrement d'accord avec ces pratiques, il ne pouvait proposer mieux : sa vie se résumait à tailler du bois, et sa vision des choses se limitait au défrichage et au rabotement de troncs de cèdres et de pins. Il ne rétorqua pas quand on lui imposa une séparation forcée avec ce fils si gentil, qui jamais ne rétorquait, jamais ne pleurait quand on le frappait, qui apportait une bonne humeur au vieux charpentier dont le visage n'était qu'une peinture de paysages mornes depuis la mort de sa femme bien-aimée.
En vérité, le grand-père Kroen se faisant vieux, et n'imaginant pas pouvoir vivre sur les maigres économies que sa femme malade rongeait doucement en honoraires de charlatans divers, avait décidé de vendre au plus offrant la seule ressource qu'il lui restait : un frais jeune garçon de huit ans, un peu maigrichon mais musclé et taillé pour le travail manuel de par sa constitution athlétique. Pourtant, Gota n'était pas idiot, et être réduit au rang d'animal fut pour lui un premier déclencheur. Le petit ne s'était jamais révolté face à l'autorité frustrée de son aïeul, mais cette discussion suscita entre le vénérable ouvrier et son petit-fils une dispute violente, si passionnée que le garçon et son parent en vinrent aux mains, devant les yeux ébahis d'un père impuissant et d'une grand-mère trop faible pour intervenir.
Finalement, l'atmosphère s'envenima et Gota fut blessé : chancelant, le visage en sang, il ne pleurait pas. Ses yeux brillaient d'une lumière trop malsaines que pour être humaine, et le vieil homme prit peur. Il résolut de vendre Gota dès le lendemain, au marché des enfants.

Dans les plaines centrales, la terre est aride et il faut quelquefois parcourir nombres lieues avant de retrouver son chemin vers le village le plus proche, alors encore à plusieurs jours de marche. C'est au milieu de ce désert infertile que se tenait chaque mois un grand rassemblement des plus vils êtres que la terre a jamais pu porter en son sein : esclavagiste, proxénètes, chasseurs de prime et autres commerçants de marchandises illicites se pressaient à cette foire immense dont personne ne connaissait l'existence en dehors du milieu. Il se trouvait que, des mois auparavant, le vieux Kroen, alcoolique notoire et visiteur assidu de la taverne de son village, avait un jour rencontré un de ces brigands, de passage dans les environs pour une quelconque affaire aux tenants et aboutissants obscurs, et avait réussi, en échange de quelques verres de bière bien brassée, à soutirer à l'ivrogne en face de lui des informations sur les agissements de la pègre. Cela lui avait de prime abord semblé fort suspect, mais la perspective de gagner gros sur ce marché aux esclaves lui fit presque oublier qu'il devait se serrer la ceinture pour étouffer les rugissements de son ventre affamé.
Le lendemain de sa grande dispute, il emmena Gota, pieds et poings liés, vers le lieu-dit " Roche Noire". Leur voyage dura plusieurs jours, et les coups de bâtons dirigés vers l'enfant se faisaient de plus en plus nombreux, car le vieillard, versé dans l'alcool et l'impatience, ne pouvait plus soutenir ses regards impertinents et emplis d'une rage sans borne ; il frappa un soir si fort qu'il déchira le flanc du garçon, et il lui fallut se raisonner en pensant que sa marchandise, abîmée, n'intéresserait pas, pour que ses coups ne tuent pas Gota. Le garçon grogna toute la nuit, mais n'ouvrit plus la bouche jusqu'au mâtin, pour déchirer le ciel d'un long cri de haine quand son grand-père retira ses liens, recueillant en sa main les quelques pièces d'or que lui tendait un fier gladiateur, homme de main d'un marchand occupé.
L'homme, bourru et insensible, n'offrit pas un meilleur traitement au garçon, accueillant ses gémissements et ses protestations par des volées de coups de fouet. Finalement, l'enfant se tut. Entouré d'autres malheureux dont l'esprit semblait déjà avoir quitté le corps, il fut chargé comme du bétail de ballots de paille, puis commença un long exode vers la sortie de l'évènement, sa procession menée par son nouveau maître, un grand homme gras et hideux, aux poches tintantes d'un argent sale et ensanglanté.

Ce qui suivit marqua Gota pour le restant de ses jours : une pointe noirâtre sembla voleter doucement, presque invisible, puis s'enfonça lentement dans la moelle épinière du gros homme, le tuant net, coupant son agonie à ses premiers débuts. Le corps du marchand fut bientôt piétiné par le cohue des contremaitres se massant vers les lieux, et celle des esclaves ayant encore assez d'espoir que pour tenter de fuir tant bien que mal. Des gardes (ou plutôt, une milice corrompue qui sécurisait les transactions entre malfrats et escrocs) se présentèrent, mais tombèrent d'une façon égale. Tous les regards se levèrent vers le ciel, intensément gris en cette journée d'automne, même sur un désert d'ordinaire sans nuage. Deux silhouettes se dessinaient dans l'azur. L'une d'elle disparut, et sitôt qu'elle l'eut fait, une âpre odeur de soufre se fit sentir. Un instant plus tard, les tentes et le campement entier prit feu, et l'ouragan tonna, attisant flammes et cris qui allaient crescendo. Ce fut l'occasion : saisissant sa chance, Gota se mit à courir, malgré ses fers aux bras et aux jambes, s'affalant régulièrement, manquant plusieurs fois d'être labouré par la foule en délire ou écrasé par une poutre en feu. Il finit par s'échapper de cet enfer de braises incandescentes et de fumées toxiques, à force d'efforts et de pleurs désespérés.
Assis sur le sable, face au brasier, il contempla la scène atroce de l'agonie d'un vice qui prenait fin. Tout ce monde de violence qu'il avait connu avait été rasé en un seul incendie, déposant à ses pieds une liberté et un salut qu'il n'avait jamais eu l'opportunité de voir comme de saisir. Sa main habile et brusquée ne sut plus si les saisir était ce à quoi elle aspirait. Il pleura. Il pleura les morts innocents, pleura pour son enfance brisée, pleura pour se sauver du désespoir : tout ce qu'il voyait n'était que flammes et destruction, au beau milieu d'un désert. Il n'y avait plus de mal, il n'y avait plus de vice, cela avait été essuyé, lavé. Mais il n'y avait plus rien.

Une botte le renversa vite d'un coup de pied. Il se retourna : devant lui, deux grands êtres, encapuchonnés et aux attitudes figées, le contemplaient. Laissant tomber d'un coup son désespoir, le petit Gota se rua sur eux, envoyant ses poings d'enfant de toute sa rage vers les individus, écumant, faisant vibrer l'air de ses cris de colère. Ses coups n'atteignirent pas une fois les deux hommes, mais l'un deux crut cependant utile de soulever par le cou le pauvre garçon presque nu, vêtu d'un pagne déchiqueté et de fers brûlants dans ce désert torride. Gota perdit conscience. Quand il revint de ses songes noirs, hantés par cette vision d'horreur de cadavres brûlés, de chairs dépecées de de têtes empalées par des monceaux de métal ardent, il était un sueur, mais ne pleurait plus. Ses larmes semblaient s'être évaporées sous l'effet de la chaleur étouffante, du moins le crut-il un moment, car il ses entait triste... C'était en réalité l'expression de sa haine pour les hommes et le monde qui se montrait en cet instant, qui l'avait toujours suivi sous différentes formes et qui se découvrait enfin de son voile de timidité et de peur. Il les haïssait tous, et les tuerait.
On entra dans la pièce qu'il occupait. Il remarqua, en même temps que la femme qui pénétra dans le lieu un plateau de nourriture dans les bras, qu'il devait se trouver dans une maison bourgeoise, mais l'architecture n'avait rien de comparable aux toits de chaume et à la charpente rudimentaire de la cahutte du charpentier qui n'avait été pour lui qu'un père indigne et irresponsable, incapable de défendre son propre fils des malheurs qui le frappait. Gota prit alors une résolution : plus jamais il n'accorderait sa confiance à personne, de quelque façon que ce soit, et sa vie serait désormais le théâtre de la lutte d'une jeune garçon contre un monde en proie aux crimes les plus vils. Il avait décidé de son avenir sans vraiment s'en rendre consciemment compte. Il allait tout détruire.
Perdu dans ses pensées, il ne salua pas sa visiteuse, qui ne lui fit aucune remarque sur son impolitesse au niveau de ses manières et sur la rudesse de son visage qui ne pouvait plus se détourner des traits de la colère. Elle annonça qu'elle l'avait recueilli en sa maison, qu'elle espérait qu'il serait vite rétablit, et que le choc avait dû être dur pour son pauvre hôte, mais qu'il fallait s'en remettre, aussi dur que cela puisse être. Autant de paroles sans sens ni vérités. Gota ne répondit à aucune d'elles. Finalement, il se contenta de répondre aux interrogations polies mais lassées de la femme par une question amère.

-"Où suis-je ?"

-"Au village caché d'Asuka, maître du Feu. Mangez bien, reposez-vous. Vous rencontrerez le conseil dans les prochains jours."



Chapitre 2 : Asuka no Sato

Tout ce que Gota voyait ici n'était que beauté et grandeur, gentillesse et amour. Si cela lui était étranger, n'ayant jamais participé à des réjouissances ou à une vie paisible au cours de sa courte existence, il en restait que tout ceci n'avait pas plus d'effet sur lui que la légère brise du matin : c'était certes fort agréable, surtout en ces lieux étonnamment chauds, mais il eut pu vivre tout aussi bien sans. Ses blessures le faisaient encore souffrir, mais il demanda, à force de cris énervés, à quitter le lit pour rencontrer ce conseil dont on lui parlait souvent tandis qu'il se rétablissait petit à petit. Avançant tant bien que mal sur ses jambes brûlées, il se présenta devant un auditoire de personnages étranges. Il ne se doutait pas de rencontrer, pour la première fois de sa vie, ceux que les initiés connaissaient sous le nom de "shinobis". Leurs habits étaient étranges, leurs manières majestueuses et impartiales. Ils avaient l'air grands dans leurs manteaux rouges, mais le respect qu'ils imposèrent à l'enfant ne fit pas taire en lui sa haine pour les choses de ce monde. Il se tut et les écouta débattre de longues heures sur sa personne, captant les mots sans en comprendre le sens, grognant de se sentir observé comme un animal en cage. Il était sur le point de s'en aller d'un pied ferme et décidé, quand on lui adressa la parole : ce qu'il apprit au cours de l'entretient qui suivit supprima nombre de ses interrogations sur cette vie austère qu'il menait depuis quelques jours. Il avait été recueilli par un homme de cœur, soucieux de son sort, qui n'avait pas trouvé de meilleure solution que de ramener auprès des siens ce petit corps inanimé qui avait tenté plusieurs fois de l'agresser, mu par la peur et la colère, tel un animal sauvage qu'on pousse dans ses derniers retranchements. Cet endroit était un des cinq villages sacrés, où vivaient les shinobis, des guerriers de grande droiture organisés en clans qui se divisaient l'organisation des choses de la Terre et du Ciel (selon les cinq éléments qu'étaient le feu, la terre, l'eau, l'air et l'éclair) dans le plus grand secret. Ceux qui avaient détruit le campement des esclavagistes n'étaient autres que des envoyés de cette compagnie de bienfaiteurs, associés au Feu par leurs affinités héréditaires.
Gota, du haut de ses huit ans, savait pourtant que noir et blanc n'existait pas, et que le monde se divisait en de nombreuses nuances de gris : ainsi, le mot bienfaiteur ne signifiait pas grand chose à ses oreilles, et seules les actions entreprises envers sa personne lui forgeraient un opinion sur ces hommes qui semblaient lui vouer un intérêt particulier. Ils prirent congé dans un murmure, et lui intimèrent de revenir la semaine suivante, pour une raison qu'ils ne dévoilèrent pas.

Tandis qu'il se rétablissait, Gota se mit, sans qu'on le lui eut demandé, à bricoler ça-et-là, selon sa vieille habitude d'apprenti charpentier. Cela lui valut d'être apprécié des domestiques de la maison qu'il occupait, mais on lui fit bien vite comprendre qu'il ne devait pas s'abaisser à ces tâches, en tant que convalescent et hôte d'honneur de la maison. Gota s'étonna de tant de déférence à son égard, mais son air renfrogné ne trahissait jamais ses pensées auprès des autres. Il apprit d'eux que tous ici étaient des shinobis, mais que la majorité d'entre eux n'étaient pas assez puissants (ils utilisèrent des termes comme "de sang trop mêlé") pour pouvoir être véritablement des guerriers, malgré leur entrainement et leurs dons naturels (Gota observa souvent que ces étranges personnes avaient des penchants vers la sorcellerie, et pouvait allumer des torches de leurs mains tendues). Les familles nobles qui dirigeaient le village étaient constituées de grands shinobis aux multiples pouvoirs, souvent des "sang purs", qui tenaient leur puissance de leur lignée ancestrale et leurs influences diverses sur la politique et le commerce des actions entreprises par leurs aïeux. Les autres étaient des fantassins ou des hommes d'ouvrage, de plus basse naissance et de puissance moindre, mais tous étaient doués de pouvoirs surnaturels, aiguisés ou non. Tout cela stimulait l'intérêt de l'enfant, même s'il faisait mine de ne s'intéresser à rien, faisant preuve d'une grande impolitesse et d'une impertinence sans égal.

Des journées entières qu'il passa dans le clan Hiwatari, il tira de nombreux enseignements, n'ayant pas grand chose d'autre à faire que de passer ses journées à lire ou à discuter. Il apprit beaucoup sur les coutumes du village, sur son histoire et les techniques employées ; son enseignement dura plus longtemps que prévu, et ce qui était de simples informations devinrent des cours approfondis à mesure que le conseil repoussait ses rendez-vous, pour une raison inconnue. Gota, lui, ne s'en souciait plus : sa soif de connaissances n'avait plus de bornes, et il montrait une affinité claire pour les arts flamboyants d'Asuka, ce qui le prédisposa aux travaux que ses enseignants (des serviteurs de la maison) lui soumettaient. Traité en prince dans cette demeure où l'on ne voyait jamais le maître de maison, il en vint à se demander vraiment pourquoi on ne l'avait pas relâché dans le monde libre, car il était à présent complètement rétabli, et tout ce qu'il avait appris avait eu tôt fait de voiler doucement sa haine et son désir de destruction.

Finalement, après cinq mois passés dans le village secret du feu, mois qui avaient vu l'anniversaire du jeune garçon être célébré, il fut admis devant le conseil, à nouveau. Quand il pénétra dans la pièce, l'atmosphère lui semblait déjà moins mystique et lourde, contrairement à la dernière fois, et ce sentiment de calme était renforcé par la croyance qu'il avait en ses premiers pouvoirs, et par le fait qu'il connaissait maintenant -devue tout du moins- la moitié des shinobis qui siégeaient là. Il ne leur était pas familier de voir un enfant si talentueux, et cela n'était pas arrivé depuis longtemps, à vrai dire, même selon les dires des doyens de l'assemblée. Devant Gota, quinze silhouettes anxieuses débattaient d'une façon étrange, comme si elles cherchaient à gagner du temps... Un homme ouvrit la porte violemment, suivi de deux soldats que Gota aurait pu reconnaitre entre milles : ces deux guerriers shinobis étaient ceux qui avaient déclenché les incendies en masse dans le désert, et probablement ceux qui l'avaient sauvé. Quant au premier arrivant, il devait s'agir de "l'homme de cœur", le chef du puissant clan Hiwatari, qui l'avait laissé vivre en sa demeure, et qui paraissait enfin aux yeux du garçon, pour la première fois. A son entrée, tous se levèrent, baissant les yeux au sol et affichant des mines sombres ou terrifiées... Alors c'était lui, le chef du clan ? Avec ces cinq mois d'éducation, Gota n'avait pas vraiment appris à se tenir, et il garda le visage fier et haut, toisant l'arrivant d'un air provocateur, fixant ses yeux aux siens.
Le grand homme, charismatique et séduisant malgré ses traits rocailleux et son air brusque, comme guidé par la prestance et l'aura dont il rayonnait, glissa en un instant devant lui et le souleva d'une main. Il l'examina sous tous les angles, se grattant la barbe, puis le reposa lourdement, avant de jeter un regard vif à l'auditoire.

"-Finalement, vous avez tenté de me retarder, mais je l'ai fait. Je pourrais le reconnaitre les yeux bandés."

"-C'est que..."
bredouilla un vieil homme au dernier rang en levant faiblement une main tremblante.

"-Balivernes ! Je me moque de vos excuses, dites-moi seulement quel est votre verdict !"

"-Il...il semble bien que ce garçon aux dons non négligeables ait du sang de shinobi dans les veines..."

"-Et donc ?"

"-Nous pensons qu'il est apparemment bien votre fils, disparu depuis 9 ans maintenant."


Chapitre 3 : Adolescence et changements

La nouvelle pétrifia Gota : pas qu'il fut surpris, il était même heureux d'apprendre cela, mais cela ouvrit en son esprit de nouvelles interrogations : était-ce pour ça qu'il avait été traité comme un noble ces dernières semaines ? L'incendie déclenché au milieu du marché aux esclaves avait-il pour seul but d'arrêter les malfaiteurs dans leurs crimes ? Pourquoi avait-il été abandonné en d'horribles mains s'il était bien l'enfant tant recherché et chéri de ce grand homme que tous désignaient sous le nom d'Akyo, le mangeur de flammes ? Tant de questions se pressaient dans l'esprit de Gota, mais pas une ne reçut de réponse. Par contre, le gamin se vit emmener par les gardes hors de la salle du conseil, où il laissa quinze visages figés dans une expression de respect et de peur. Kobayakawa Akyo était un des trois piliers du clan Hiwatari, le dernier des nobles du groupement à encore posséder du sang pur dans les veines et à descendre de l'antique lignée d'Hiwatari Sakimori, fondateur de l'Asuka no Sato. Il était de plus un des meilleurs guerriers du village, jouissait d'une influence malsaine et d'une richesse immense, qui s'étendait bien au delà des frontières territoriales de l'Asuka no Sato. Sa force et son intelligence inégalées en faisait une des plus hautes personnalités du village, devant qui même le conseil décisionnel se pliait.
Il emmena Gota en son véritable lieu de résidence, escorté d'une imposante milice, loin de la maison bourgeoise que l'enfant avait connue jusqu'alors. Dans ce manoir creusé dans la pierre poreuse du volcan, la chaleur était intense, pourtant, personne ne semblait en souffrir ; tous les habitants de cet édifice noir et majestueux n'était pas , en partant même du simple personnel d'entretien, des shinobis de niveau moyen comme on en trouvait dans les bas quartiers du village, mais bien des combattants de l'élite, entrainés pour garder leur poste jour et nuit, sans hésitation et avec une rigueur Lycurgéenne. Là-bas, pas un mot ne fut adressé au fils du maitre de maison -et à plus forte raison du maitre du clan- qui fut abandonné dans un coin durant quelques heures. Il sua, grogna, mais personne ne lui prêta attention, jusqu'à ce que, impatienté et violent, mu par sa haine à nouveau réveillée par la forte chaleur traumatisante, Gota saute au visage de celui qui semblait être le capitaine de la garde. Aussi puissant et doué qu'il fut, les flammèches minables du jeune garçon n'eurent même pas le temps d'être lancées que Gota tombait déjà au sol, se tenant les côtes et vomissant à moitié.

Il pleura en, silence, tandis qu'on l'oubliait à nouveau, puis se releva et retenta l'expérience, plusieurs fois de suite, attaquant à chaque fois un homme nouveau avec une hardiesse décuplée par ses échecs cuisant. Ce spectacle pathétique dura deux heures durant, mais au bout de celles-ci, Gota, crachant du sang et incapable de se relever, perdit à demi conscience. Il se sentait happé par de puissants bras, sentit un objet étonnamment froid lui traverser le poitrail, puis sombra dans de vagues songes : il chevauchait un nuage, surplombait la cahutte de son grand-père, enflammait les ailes des oiseux qui volaient plus haut que lui. Il se posait, filait vers la maison de son père, qu'il mettait en feu en se moquant du nigaud qui courait en tout sens pour éteindre le brasier. Il égorgeait les troupeaux, courait plusieurs kilomètres en quelques secondes pour se retrouver près de ce gros marchand qui l'avait acheté, le rouait de coups qui le défiguraient, libérait les esclaves pris au piège par les flammes et avalaient celles-ci... Un dragon n'aurait pu mieux faire, il frappait des coups tous azimuts, n'ayant pas conscience que les flammes lui brûlait la chair, sautait, explosait... Un gourdin vint le frapper en plein visage, et il se réveilla.
Il était au bord du gouffre du Volcan, nu comme un ver, et sa tête lui faisait un mal de chien. Que s'était-il passé ? Il se sentait étrangement plus fort, malgré les horreurs qu'il avait découvertes et perpétrées dans ses rêves affreux, laissant s'exprimer ses maléfiques chimères intérieures dans leur rage. Comme soulagé, il s'esclaffa : son rire d'enfant sonnait comme un ricanement de démon tandis que ses yeux déments fixaient le ciel orangé de la soirée. Le pouvoir ! Il le sentait affluer ! De la lave lui coulait sur les membres, du sang sur la tête, tout son corps brûlait d'un feu qui ne le meurtrissait pas. Devant lui, l'entièreté du clan était réunie, murmurant des paroles trahissant l'étonnement. Akyo sortit de la foule, seul cette fois. Il s'approcha prudemment de son fils et se baissa à son niveau. Son visage était inquiet et doux, mais son sourire montrait une satisfaction maussade. Gota le regarda d'un œil furibond, puis le dépassa sans un mot. Il alla chercher les habits qu'on lui tendait, les enfila puis s'en alla sous les regards lourds de l'assemblée silencieuse. Il ne savait pas ce qui s'était passé, ne voulait pas le savoir. Il comprenait seulement qu'il venait de changer, une seconde fois dans sa vie : il n'y avait plus de place en son être pour la résignation. Tout était colère et destruction, encore une fois.


Quatre ans plus tard, Gota était devenu le second du clan Hiwatari, tandis que Hireki et Daisuke, les deux grands conseillers, avaient péri au combat. Akyo se faisait vieux, malgré ses trente-huit ans, comme si les responsabilités de la charge de se fils prodige ajoutaient une trop grande fatigue à sa tête déjà bien occupée des affaires du village. Il prenait des rides et ne mangeait plus, perdait en puissance chaque jour, alors que le jeune homme de treize ans grandissait en un ferme combattant qui surpassait déjà la moyenne : en vérité, seul Akyo et quelques vétérans pouvaient encore lui résister à la lutte comme aux armes et à la maitrise du feu. Le vieil homme se mordait les doigts, son entreprise avait dû être trop hasardeuse. C'est presque en pleurant qu'il envoya une missive aux autres clans pour demander leur aide sur sa situation dérisoire : Gota consumait son entourage à un tel point que nombreux étaient ceux qui avaient fui, et les descendants d'Hiwatari Sakimori perdaient en grandeur, détrônés au rang de maitre de l'Asuka par le petit clan Fura. Aux réunions du conseil, Akyo n'était plus craint pour sa prestance et sa force, mais pour son disciple prodigieux qui inspirait peur et envie. Ce fut en vain qu'Akyo demanda de l'aide, car personne ne lui répondit favorablement : d'une part, ils n'avaient aucune envie d'aider celui qui les avait souvent martyrisé, et d'autres parts, ils redoutaient d'approcher de près ou de loin l'enfant. Démoralisé, le chef du clan ne vit qu'une unique solution à son problème récurant : il courut à perdre haleine à son poste de missive pour envoyer un homme au village de Nakamura, ancien allié avec qui le vieillard avait encore de bons rapports. Pas de chance, il ne trouva là-bas que des lâches et des espiègles qui se moquèrent de lui.
D'orinaire, il les eut puni, mais son moral était au plus bas, et il abandonna la partie, remontant péniblement vers son manoir, où il fit la pire des rencontre qui eut pu lui arriver : Gota se tenait devant lui, seul, équipé de son vêtement de garde habituel.

"-Père, il faut que nous parlions."

Cloitrés dans une chambre close et sèche, les deux hommes se regardaient à présent sans mot dire. L'adolescent prit cependant la parole, enfin. Ses mots trahissaient sa suffisance et son sentiment de supériorité, mais Akyo n'eut pas le coeur de l'interrompre. Le jeune homme demandait pourquoi. Il demandait autant de réponses qu'il avait de questions, et celles-ci étaient nombreuses. Le vieux shinobi lui demanda à son tour pourquoi il lui avait fallu quatre ans pour se libérer de ces interrogations fatales. La réponse qu'il obtint ne fut qu'une moue de dégoût et de fierté, comme si son fils avait voulu exprimer qu'il avait caché ses pensées aux autres tout ce temps parce qu'il ne voulait en aucun cas s'appuyer sur le reste de la communauté et trouver des solutions seul.
Alors Akyo commença son récit : il avait eu une femme, forte et belle, avec qui il avait eu un enfant, il y a treize ans. Cette période était funeste au développement du garçon, car la guerre civile éclata bien vite au sein du village, et la courageuse shinobi, bien que puissante, dû se résoudre à quitter les terres de feu pour s'installer dans un endroit plus calme lors de sa grossesse. Pour ce faire, elle alla vivre chez sa famille éloignée, de simples humains détestant les gens de sa sorte, qui vivaient reclus dans un environnement solitaire. Maltraitée par ceux qui se considéraient à ce moment comme ses créanciers, elle ne fut pas bien assistée à l'accouchement et mourut. La suite, Gota la connaissait : il était mieux placé que tout autre pour raconter la vie de ce nouveau né refusé à sa vraie famille. Entretemps, la guerre s'était terminée par une victoire du parti conservateur et des traditionalistes, menés par Akyo et feu son frère Agito, décédé dans les combats. Malgré ses efforts, jamais le grand homme ne put remettre la main sur son épouse, et encore moins sur son fils. Il sombra dans une dépression si profonde que son comportement changea du jour au lendemain : d'homme fort et bon, il était devenu cruel et vénal, ce qui avait engendré la terreur à son égard auprès de son entourage. Mais voila, huit ans plus tard, il retrouvait lors d'une opération de pillage (les buts des raideurs d'Asuka n'avaient donc pas été si caritatifs et justes, finalement, dans l'incendie de ce camp qui avait coûté la vie à moultes innocents) ce fils perdu. Afin de s'assurer de son identité, il avait interrogé le conseil qui avait examiné ses dons et toutes sa personne au moyen d'examens poussés, et le résultat avait été celui que nous connaissons.
Alors, il avait fallu conclure, apporter une touche finale aux essais : s'il était un véritable descendant du clan Hiwatari, Gota devait survivre à l'épreuve du feu : exténué, on l'avait jeté dans le cratère, territoire sacré du peuple du feu et mer de pouvoir, qui le recracha trois heures plus tard, plus puissant que jamais. En vérité, Akyo comme ses proches n'avaient pas imaginé que l'enfant puisse devenir si puissant, et leur étonnement premier fut sans bornes : ils se voyaient déjà maitres du monde. Maintenant, leurs sentiments avaient bien changés...

"-Maintenant, vous voulez vous débarrasser de moi."

.: Hiwatari Gota :. Ep_17_01

"-Tu ne peux comprendre notre position..."

"-Oh que si. Mais laissez-moi vous dire une chose : il est trop tard pour revenir sur vos erreurs, vous auriez dû écouter le conseil tant qu'il en était encore temps. A présent, tout le clan réuni ne pourrait me vaincre. Alors oubliez vos idées pitoyables, et ne reparaissez plus devant moi..."

Comme saisi d'une colère immense et d'une folie d'envergure égale, Akyo se jeta à ces mots sur son fils, tenant de le tuer en faisant littéralement exploser l'étage tout entier d'une boule de feu violette. Gota était déjà derrière lui. Il attrapa la tête de son géniteur et la secoua brutalement, d'une manière si violente qu'il lui brisa la nuque. Le corps délaissé du shinobi s'embrasa instantanément et disparut, avalé par le territoire sacré en face du bâtiment détruit. Quelques gardes accoururent, tendant leurs épées tremblotantes vers Gota. Celui-ci leur tourna le dos, récupérant la veste de son père et la jeta sur ses épaules. Lui, grand descendant d'Hiwatari Sakimori, Hiwatari Gota, allait entamer son chemin vers la gloire ? Ces idiots voulaient le tuer ? Qu'ils viennent et essaient, seulement. Il se promit de les écraser tous.


Chapitre 4: Désertion et Ombres


Votre affinité :

Feu.

Pouvoir spécial :

Le Souffle Enflammé de la Gloire, Zen'Shou [ぜんしょう] (Destruction Totale par le Feu).

Par ce pouvoir de feu, Hiwatari peut invoquer une mer de flamme (métaphore paradoxale s'il en est), un tourbillon enflammé auquel il peut faire prendre de multiplies formes selon ses envies, et suivant la façon qu'il a choisi de détruire. Son feu est nourri par son âme de colère et de rage, et ainsi il ne peut déployer sa pleine puissance qu'au paroxysme de son énervement... Il n'en reste pas moins très dangereux et violent au naturel, ayant tendance à se fâcher pour un rien.
Son pouvoir n'est pas nourri par le temple sacré du feu, avec lequel il a fait sécession, mais bien par son propre esprit, couvert de flammes et de colère. Il matérialise le plus souvent une énormes boules de feu entourée de cercles de flammes, qu'il a nommé Soul Blaze, le feu de l'âme, et qui est son attaque la plus évocatrice. Détruire est encré dans son être, la colère est son sentiment, difficile de le résumer plus simplement. Pourtant la simplicité devient si complexe quand un entre dans les volutes de cendres de son esprit torturé par la haine et l'incompréhension...





Autre(s) :

cf. Fiche Technique

2. Vous, le vrai.


Prénom :

Antoine

Âge :

Jeune et plein de vitalité, en apprentissage de la vie...17 ans =P

Loisirs & Intérêts :

Le rp, le sport (tennis, basket, judo, ...), la lecture des bons mangas bien bourrins (Jackals,...), la musique , la rigolade, ... Les intérêts n'ont de sens que celui qu'on leur porte =P (méditez bien.)

Estimation de votre niveau en rp (sur /10) :

Je vais pas me voiler la face, je ne pourrais pas me mettre en échec, ce serait de la fausse modestie et donc ainsi de la vraie vanité: 7 quand je suis fatigué et mort crevé, 8,5 quand la forme et l'enthousiasme baignent mon coeur.

Comment avez-vous connu le forum ? :

En cherchant dans mon jardin, j'aperçus une petite clé: l'ustensile d'or m'ouvrit la porte à un paradis inexploré et baigné de verdûre, traversé par des rivières d'eaux claires et par le vol d'oiseaux blancs au chant mélodieux...COUAC !!!

Par une admin Wink


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